
Mettant en vedette deux pères qui élèvent leur fille adoptive Nia, The Bravest Knight compte parmi les toutes premières séries télé pour enfants dans laquelle on retrouve des personnages ouvertement gais. Sir Cedric, un ancien cultivateur de citrouilles à la fois inspirant et persévérant aujourd’hui marié au prince de ses rêves, raconte à sa fille comment il en est venu à se transformer en chevalier. Nia, 10 ans, est elle-même en train d’apprendre à devenir une brave chevalière. On lui enseigne l’importance de valeurs tels l’honneur, la justice et la compassion, et elle découvre du même coup qu’être chevalière, c’est bien plus que vaincre des dragons.
Fondée il y a dix ans, la boîte de production Big Bad Boo avait pour objectif de produire des émissions où diversité et inclusion livreraient un portrait plus juste de la réalité. Shabnam Rezaei, producteur et réalisateur de The Bravest Knight, résume le tout ainsi :
« Notre souhait a toujours été que de telles émissions ne soient pas considérées comme ciblant un auditoire restreint (niche) du seul fait que les personnages ne sont pas en majorité des personnes de race blanche. Notre but était de créer des contenus qui reflètent la vraie vie, des histoires qui n’avaient pas encore été racontées et qui tiennent compte du fait que le monde est composé d’une grande diversité de gens. Il importe de représenter la communauté LGBTQ2+ de façon authentique et honnête, afin que les enfants puissent comprendre que de tels points de vue sont importants et qu’ils contribuent à améliorer la société. »
Big Bad Boo tient à assurer une grande authenticité dans les récits qu’elle raconte, afin de refléter avec le plus de justesse possible des expériences vécues – tout en livrant un contenu des plus divertissant. La société éprouve une grande fierté à l’idée que ses efforts pour démontrer à quel point nous nous ressemblons tous contribuent, à leur façon, à améliorer le monde dans lequel on vit. Autant devant que derrière la caméra, la boîte s’assure de s’entourer de gens qui reflètent les histoires qu’elle souhaite raconter.
Le secteur des séries animées en télé est beaucoup plus coloré aujourd’hui qu’il l’était durant les débuts de Big Bad Boo. Nous avons depuis assisté à un effort concerté pour mettre en valeur des cultures sous-représentées, incluant la communauté LGBTQ2+. Il reste cependant passablement de chemin à parcourir et de travail à accomplir. Big Bad Boo est d’avis que l’industrie doit continuer à évoluer dans sa façon de raconter des histoires, notamment en investissant davantage dans la formation de gens créatifs issus de communautés marginalisées, et en accordant une plus grande importance à la parité au niveau de la haute direction. L’idée est de favoriser une tendance durable visant à enrichir le contenu télévisuel.
Il existe une variété de ressources utiles, non seulement pour les enfants qui se questionnent sur leur identité, mais également pour les parents et alliés qui voudraient s’informer. Or, comme il existe également passablement d’informations trompeuses, il importe de prendre le temps d’en apprendre davantage sur des sujets tels l’identité de genre, la sexualité et l’expression. Big Bad Boo recommande entre autres aux enfants et aux parents canadiens une excellente ressource, soit gendercreativekids.com. Ce site interactif comporte une panoplie d’informations sur de tels sujets, et appuie des organismes et initiatives tels GLAAD, Human Rights Campaign et le Trevor Project.
L’équipe chez Big Bad Boo adore souligner la fierté gaie, car elle y voit une occasion de réfléchir sur l’importance de célébrer les diverses couleurs de l’arc-en-ciel et sur les progrès accomplis en peu de temps grâce à nos initiatives.
Obtenez plus de détails sur The Bravest Knight au: http://www.thebravestknight.com/. Il est possible de visionner la série sur Hulu aux États-Unis.
Nous remercions tout spécialement Hulu, qui a fait un don de 50 000 $ au Trevor Project (dont la mission est de prévenir le suicide chez les jeunes membres de la communauté LGBTQ) lorsque la série a rejoint 50 000 téléspectateurs en quatre semaines.
Découvrez d’autres articles sur le Mois de la Fierté :